A 1 h de Liré (dont je vous parlais dans l’article précédent), loin des « palais romains » et du « marbre dur » mais cerné par le Loir et « l’ardoise fine »*, l’équipe de femmes des Douces Angevines cultivent à Soucelles un merveilleux métier : herboristes de beauté. J’ai réalisé ici un stage qui m’a permis de donner une nouvelle dimension spirituelle à mon travail.

Aux Douces Angevines, les plantes sont cultivées et travaillées avec respect et gratitude. La terre est remerciée pour toutes ses récoltes, pour la joie, l’exubérance qu’elle apporte au fil des saisons. L’attention à l’environnement est dans les actes et les pensées.

Le jardin des douces angevines à SoucellesPour ma part, j’y ai trouvé beaucoup de poésie, traduit par le désir de « redonner à la terre l’envie de rêver ! ». On y salue l’arbre. On parle aux pierres. On regarde les fleurs yeux dans les yeux. On remercie la pluie. On contemple les plantes grimpantes qui, tels les parfums, font le lien entre la terre et le ciel en s’élançant dans les airs… L’humain  se considère non pas comme un être dominateur de la nature mais comme un de ses éléments. C’est une expérience vivifiante et terriblement apaisante. On se sent appartenir à la planète terre, comme un élément parmi d’autres de l’écosystème. Une pensée qui peut faire sourire certains rationalistes. Mais, comme disait  Michel Audiard « Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière. ». Et comme le suggère Michèle Cros, herboriste créatrice de la marque Douces Angevines, « Plus il y a de lumière, moins il y a d’ombre ». Donner toute la place qui lui revient à la lumière, cette sage et optimiste façon de vivre m’apporte une grande liberté !

Les produits de beauté : http://www.doucesangevines.com

Le blog : http://www.doucesangevines.com/blog/

 

* Et pour revoir ses classiques, c’est ici !