Vous ne connaissez peut-être pas encore ma passion pour les violettes… Une lointaine histoire qui prend sa source sur les talus pentus des chemins creux du Pays d’Auge, lorsque je passais une demi-heure heure à cueillir mes bouquets de violettes blanches, mauves ou violettes, en rentrant de l’école.  Tous les petits contenants étaient réquisitionnés pour servir de pots de fleurs, du coquetier à la petite bouteille de médicaments. Et il avait des fleurs partout partout, dans toute la maison. Mes parents, mes frères et sœurs me laissaient faire, entre un sentiment d’indifférence pour certains, d’amusement sympathique pour d’autres.

Je mangeais bien quelques fleurs en route, histoire de mâchouiller un petit truc goûtu en revenant de l’école, même si je préférais le goût sucré des coucous.
Depuis, j’ai un peu grandi, mais j’aime toujours autant les violettes. J’en ai mis dans mon jardin, des pieds qui viennent des collines du Pays d’Auge, bien sûr, et j’ai planté aussi la variété « Violette de Toulouse » que j’avais acheté chez Chantal, Aux Fleurs de Bretagne, lors d’un atelier « violette » bien sûr ! Des violettes aux tiges plus longues, et qui sont en fleur depuis novembre… Comme à Toulouse, quoi ! puisque l’hiver a été doux.
Donc, c’est la pleine saison maintenant.
Alors moi, je respire les violettes avec gourmandise, puis je les mange en salade (juste posées sur la salade, avant de la servir), en gâteau (feuilles comme fleurs). Essayez, c’est top !

Mais j’aime aussi beaucoup l’usage qu’en fait cette société de la région voisine dans ses huiles et ses produits de beauté. Allez jetez un coup d’œil sur ce joli site et testez leurs beaux produits qui vous rendent belles, naturellement belles…
http://www.lesdoucesangevines.com/La-premiere-cueillette-de-l-annee.html